Festival du Conte de Carnac
Il Était...Une Fois



Pendant toute la semaine le collectif les passagères et leur invité exposent à la petite métairie
Le collectif les Passagères est né de rencontres.
Ce sont quatre femmes qui mêlent leurs univers artistiques
Les empreintes de Lysem
Les céramiques de l'atelier du Poisson
Les céramiques et créations d'Enacéramic
Les peintures de Juliette Gins.
En invité du collectif, Thomas Choiselat-Meyohas, ses peintures, ses dessins
thomas choiselat-meyohas
Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD) et d’un Master en art-thérapie, Thomas Choiselat-Meyohas envisage l’image comme source de questionnements et de liberté. Son cosmos visuel gravite autour de formes et d’expérience du monde vivant, ainsi quedes univers de l’architecture, de la technologie et du corps humain. Il voit le dessin comme une fenêtre ouvrant un espace d’incertitudes, suggère plus qu’il n’affirme. Il interpelle le regard en bousculant le champ d’interprétation : l’ambiguïté des formes, l’interférence des textures, la dualité des sensations secouent quelque chose en nous. Thomas Choiselat-Meyohas appréhende la feuille de papier comme l’espace épiphanique d’une scène où peuvent être convoqués, tels les comédiens d’une pièce fictive, plusieurs personnages qu’il nomme «présences». Souvent silencieuses, non-humaines, celles-ci dialoguent et entretiennent des relations d’antagonisme et de parenté qui interrogent sur leur nature, sur le sens que l’on peut leur associer.
La pratique artistique de Thomas Choiselat-Meyohas s’inscrit entre Paris et Berlin. Elle est rythmée par des résidences (Abbaye de Maubuisson, 2023) et des expositions (Présences au Centre culturel du Crous de Paris, 2023 ; Miel et remous des hampes noires à la MJC Brancion, 2024).
À l’occasion du festival du conte de Carnac 2025, Thomas Choiselat-Meyohas réunis plusieurs dessins au croisement entre botanique et fiction.
Inspirées du langage esthétique d’anciennes planches scientifiques représentant végétaux, insectes, techniques et anatomie, ses images jouent de l’hybridation entre les registres.
À défaut de mots faisant sens, les contrastes et résonances au sein de ces planches imaginaires créent un langage secret que chacun tentera (ou non) de déchiffrer.
Les plantes présentées s’inscrivent dans un projet plus global qui s’efforce à explorer les parentés entre le corps végétal et animal, entre l’expressivité d’une fleur et la complexité d’un sentiment.
De la graine comme œuf ou fœtus, jusqu’à l’épanouissement sauvage, les végétaux racontent à leur façon l’exubérance de la vie.
Récits et récifs s’entremêlent dans les eaux silencieuses.
